Galla Bridier conçoit une métropole dotée d’un rôle stratégique assortie de territoires mettant en œuvre les politiques publiques de proximité. La présidente du groupe écologiste et citoyen à la métropole du Grand Paris se prononce également en faveur de l’élection au suffrage universel direct des élus intercommunaux. Quelle est la position des écologistes sur le partage des compétences entre la métropole et les établissements publics territoriaux ?

Au sein du groupe et du mouvement écologiste, nous construisons progressivement notre position sur ce sujet qui pose la question de notre vision de la métropole. Souhaite-t-on une métropole ascendante ou descendante ?

Dans tous les cas, nous avons posé des principes forts auxquels nous sommes attachés : la décentralisation, la subsidiarité, la proximité des services publics et surtout la démocratie. A titre personnel, je pense que le niveau de proximité adéquat pourrait être les EPT pour la gestion d’un certain nombre de services. Sur un territoire comme celui de Plaine Commune, les mutualisations de moyens au niveau de l’intercommunalité ont permis d’augmenter le niveau de service public.

Plus de démocratie, cela passe par quoi selon vous ?

Nous sommes persuadés qu’il faut inclure une élection au suffrage universel direct, pour qu’un échelon de collectivité territorial soit reconnu et accepté. Aujourd’hui, la métropole est un concept abscons pour les sept millions d’habitants qui la composent. C’est le même concept pour les EPT, peu de gens en connaissent l’existence. Ils connaissent leur maire, leur député, mais pas leur président d’EPT. C’est une question de démocratie, de transparence et des comptes rendus que les élus doivent faire à la population.

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