Appel à projets « Villes respirables en 5 ans » : un outil de reconquête et d’amélioration de la qualité de l’air du territoire métropolitain
Partager

Intervention de Christophe Najdovski

 

Ce travail a été entamé depuis pratiquement deux ans et demi. Je nous félicite collectivement de l’adoption de cette convention, entre l’État et la MGP. Un travail avait été initié par la Ville de Paris avec les intercommunalités alors constituées, à l’automne 2014 (GPSO, Val de Bièvre, Est Ensemble, Plaine Commune), de manière à élaborer des pistes de travail communes, à une échelle qui préfigurait la Métropole. Cela s’est concrétisé par deux conférences métropolitaines (en janvier 2015 à Paris et en juin 2015 à Boulogne-Billancourt), qui avaient permis de creuser les premières pistes de travail à une échelle métropolitaine. Le dossier a ensuite été déposé par la mission de préfiguration de la Métropole du Grand Paris avec ces collectivités, laquelle a été désignée lauréate par le ministère de l’Écologie de cet appel à projets « Villes respirables ».

C’est une bonne nouvelle pour la Métropole, car l’échelle métropolitaine est un périmètre d’action tout à fait pertinent pour la lutte contre la pollution de l’air et pour la reconquête de la qualité de l’air.

Cette convention nous permettra de poser le diagnostic de la qualité de l’air à l’échelle métropolitaine et d’accompagner certaines actions.

Ainsi, le fait métropolitain, qui est une évidence sur les questions de pollution de l’air, montrera l’engagement de la Métropole dans ce domaine et confirmera qu’il faut agir à cette échelle pour améliorer la qualité de l’air de nos concitoyens. C’est une question de santé publique. Nous sommes très heureux de cette délibération que nous voterons.