Intervention de Daniel Breuiller
Chers collègues, je ne vous propose pas une délibération sur le thème « les Maires font leur miel », mais je voulais attirer votre attention sur les sujets majeurs qui nous rassemblent et qui sont souvent évoqués, à savoir ceux de l’attractivité ou du rayonnement de la Métropole. La Métropole attractive de demain sera aussi celle où la qualité de vie sera la plus grande. Plébiscitée par nos concitoyens, la place renforcée de la nature en ville constitue donc un enjeu essentiel.
Une nouvelle intimité se construit entre nature et urbanité, ce que soulignent de très nombreux architectes. La nature est aussi un puissant outil de la résilience. Il n’est donc pas anecdotique de se mobiliser pour une Métropole attentive à ces sujets.
La Métropole du Grand Paris, avec peu de moyens, a décidé d’afficher fermement des objectifs de préservation de la biodiversité en l’illustrant à travers une première action de faible mobilisation, mais qui remporte un très grand succès, puisque ce concours des miels rassemble 83 apiculteurs issus de 55 communes : apiculteurs professionnels, associatifs, citoyens et municipaux. Deux élus de la Métropole du Grand Paris, qui sont eux-mêmes apiculteurs, y concourent d’ailleurs. La délibération vous présente les prix et le coût modeste de cette opération, qui avoisinera les 3 000 euros tout compris. Je veux redire que les abeilles sont les principaux pollinisateurs et un marqueur essentiel de la vitalité de la biodiversité.
La Métropole du Grand Paris, avec ses miels urbains, montre l’exemple. Le passage au zéro phyto au 1er janvier montrera que lorsque les abeilles souffrent, nous pouvons les développer dans ce territoire très urbanisé qu’est la Métropole, grâce aux efforts que font la plupart de nos communes pour renforcer la place de la nature et de la biodiversité sur leur territoire.